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Rencontre avec Cécile Giudicelli et Stéphane Le Mouhaer à la tête de l’entreprise Façonnage Maison Française
Il y a cinq ans, quand le couple souhaite emménager dans le Morbihan, il découvre Façonnage Maison Française. Installée depuis des années à Theix-Noyalo, l’entreprise est sur le point de cesser son activité. Cécile, tapissière dans le secteur du luxe depuis 30 ans et Stéphane, gestionnaire de projets industriels et digitaux décident de se lancer et rachètent l’affaire. C’est en 2018 que tout commence.
Pouvez-vous nous présenter votre entreprise et les spécificités de votre savoir-faire ?
Notre entreprise, dite tapissière, s’appelle Façonnage Maison Française. Nous réalisons des habillages de fenêtres de luxe pour particulier et professionnel. Notre manufacture a deux particularités : la phase de développement de projet totalement informatisée qui permet d’avoir des échéances précises, et la phase de création réalisée sur-mesure, à la main, dans les règles de l’art. Nous cherchons à marier la modernité à la tradition de notre métier, ce qui nous permet de proposer des produits haut de gamme avec des délais raisonnables. Ces spécificités confortent le choix de nos clients, aujourd’hui principalement issu de groupes de luxe et notamment du secteur de l’hôtellerie-restauration.
Aujourd’hui, votre marché se place principalement à l’international, avez-vous le projet de vous développer plus localement ?
Le marché international de l’entreprise représente 60% du chiffre d’affaire, nous souhaitons faire connaitre notre entreprise localement. Aujourd’hui, nos créations sont exposées dans une boutique nichée au cœur de Vannes et nous avons noué un partenariat avec une architecte d’intérieur du territoire. Néanmoins, nous souhaitons développer notre marché auprès des particuliers, qui ne représente aujourd’hui que 5% de notre production.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
L’objectif de cette année est d’embaucher 3 tapissiers, tapissières, ce qui représente un fort engagement, car avant d’être autonome ils doivent travailler en binôme pendant 2 ans. Ce métier transmet des valeurs qu’on aimerait faire perdurer. Nous souhaitons également réduire notre empreinte carbone, qui croît en travaillant à l’international, en participant à des projets sur le territoire pour des propriétés privées, ou des bâtiments publics.