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1ers Trophées de l'éco | Breier - La Compagnie des palmes : « Des palmes innovantes et sur mesure »

Économie
Publié le 28/03/2022
1ers Trophées de l'éco
Prix Esprit Novateur : Chez Breier – la Compagnie des Palmes, il en faut des heures pour créer des palmes de plongeurs. C’est que l’entreprise défend un savoir-faire artisanal, gage selon son dirigeant Jean-Philippe Robert, de qualité et de robustesse. Ses produits s’exportent dans le monde entier.

Quand et comment est née La Compagnie des Palmes ?

La société est née au début des années 2000. Elle a été fondée par Eric Breier qui était un très bon nageur et participait souvent à des courses en eaux vives. C’est lui qui a eu l’idée de travailler sur le produit des palmes. Très vite, il a profité d’un transfert de technologie d’une entreprise appelée Aérospatiale pour combiner dans ses produits la fibre de verre et la fibre de carbone. L’entreprise a grandi au fil du temps et une équipe de 4 personnes la fait vivre aujourd’hui. Je suis en fait le dernier arrivé car j’ai repris la société en juin 2021 !

Parlez-nous des produits confectionnés par votre marque…

Nous réalisons dans notre atelier de Vannes tout un ensemble de mono palmes et de bi palmes destinées à des particuliers mais aussi à des professionnels. Nous faisons tout de manière artisanale de sorte que chaque produit représente de nombreuses heures de travail. Nos clients viennent parfois sur place pour faire des tests et obtenir un modèle sur mesure. C’est un gage de qualité. Nous travaillons en ce moment sur un nouveau chausson dont l’orientation de la semelle permet un plus grand confort du pied et une plus grande fluidité du mouvement. Pour cela, nous étudions l’anatomie et les mouvements du corps. Je crois que c’est cet effort d’innovation qui a retenu l’attention du jury des Trophées de l’éco. Nous proposons enfin un service de réparation des palmes afin qu’elles puissent durer le plus longtemps possible.

Quel impact a eu la crise sanitaire sur votre activité ?

Nous avons beaucoup souffert de ce contexte car nous travaillons surtout à l’international. Plus de 60% de notre production est exportée en Europe, en Asie, en Australie… La fermeture des piscines en France nous a également impactés. Ainsi, par rapport à une année « classique » comme 2019 où nous avons réalisé un chiffre d’affaires d’environ 400 000 euros, nous avons divisé le CA par deux en 2020 et 2021. Mais nous misons sur 2022 pour relancer la machine et pour amorcer certains changements. Nous voudrions améliorer notre communication et développer la distribution de nos produits au niveau local. Nous aimerions aussi développer des produits à partir de matériaux plus naturels tels que la fibre de lin. Mais les essais ne sont pas encore concluants. Affaire à suivre donc.

www.breier.fr