Pro Vernis Laque : "Le savoir-faire de l’équipe est une vraie valeur ajoutée"

Sébastien Fablet, pouvez-vous nous parlez de PVL aujourd’hui ?

Cette société spécialisée dans le vernissage et le laquage et que j’ai reprise en 2020 travaillait essentiellement pour les particuliers avec de la peinture de meubles, de la rénovation de cuisines. Aujourd’hui, j’amorce un virage pour évoluer vers 3 univers. PVL Home Staging va être une structure consacrée aux cuisines et aux meubles à relooker avec surtout une clientèle de particuliers. PVL Design sera destinée aux produits d’exception, en lien avec des ébénistes ou des agenceurs haut de gamme et PVL Production sera le secteur de sous-traitance, en mode industriel. Notre entreprise fait partie des métiers de l’ameublement avec des valeurs de l’artisanat. J’aime cet artisanat, mais mon regard est aussi tourné vers l’industriel, pour la sous-traitance. Dans ma stratégie de développement, je sais que c’est un vrai marché à prendre car les concurrents les plus proches sont en Vendée ou en Loire-Atlantique. En étant ici, je réponds à une attente des professionnels.

Que mettez-vous au cœur de l’entreprise ?

L’humain est primordial car le savoir-faire de l’équipe est une vraie valeur ajoutée pour une partie du travail que nous réalisons. Je ne souhaite pas faire que de la sous-traitance, mais au contraire valoriser des compétences de qualité : effectuer un ponçage manuel sur du noyer massif, vernir à la main certaines pièces. L’humain est dans notre ADN et nous aimons collaborer avec de grandes maisons artisanales comme les ateliers Chapuis à Muzillac, ébénistes et menuisiers d’art.

Pour parler environnement, comment vous positionnez-vous ?

Traditionnellement, c’est un métier avec des déchets : boues de peinture, poussières de ponçage, contenants en métal. Pour le moment, une société extérieure évacue nos déchets de peinture, les poussières de ponçage partent en déchèterie et les pots sont compressés ici puis récupérés par une société. Chez PVL, nous allons passer de plus en plus aux produits non solvantés, pour arriver à des produits bio sourcés. Nous aurons moins de déchets et cela allègera nos coûts liés aux traitements de tous ces résidus.

À l’étroit dans vos bâtiments, vous envisagez un autre lieu plus adapté ?

Ici, à Plougoumelen, les bâtiments font 500 m² et c’est trop juste car il est difficile de stocker et impossible de mettre les nouvelles machines indispensables à l’activité sous-traitance. Grâce à l’agglomération, j’ai pu m’intéresser à un terrain situé à Locmaria Grand-champ sur lequel j’envisage de construire un bâtiment de 1000 M².

L’agglomération vous a accompagné de quelles façons ?

J’ai été accompagné pour l’acquisition du terrain situé sur le parc d’activités communautaire de Botcalpir à Locmaria Grand-Champ. Mon projet là-bas inclut des panneaux photovoltaïques et je suis donc en lien avec la Direction de l’Environnement. Grâce à la Région et toujours en lien avec l’agglo, j’ai été suivi par un consultant en organisation industrielle dans le cadre du programme Breizh Fab. Cette mission de conseil a permis d’organiser les flux de production dans l’atelier et d’orienter une nouvelle stratégie de développement commercial. J’ai aussi obtenu l’aide Pass Investissement TPE 2021 pour l’acquisition de matériel.

www.provernislaque.com